consulté le 17 décembre 2020. Au soir de l'étape, le Président du Conseil Alcide De Gasperi téléphone à son ami Gino Bartali, qu'il a connu à l'Action catholique, et lui demande de gagner le Tour pour calmer les esprits en Italie[87]. « BARTALI GINO - (1914-2000) », Encyclopædia Universalis [en ligne], Deux semaines plus tard, il domine le Tour de Suisse, où il remporte quatre étapes et le Grand Prix de la montagne en plus du classement général[75]. Il bénéficie du travail de ses équipiers dès la première étape, lors de laquelle il casse une roue, pour faire face à l'équipe Bianchi de Giuseppe Olmo. A 13 anni iniziò a lavorare in un negozio di biciclette e, a 21 anni, iniziò ad esordire come ciclista dilettante. 1 Ses rivaux passent à l'offensive et Gino Bartali accuse un retard de sept minutes à l'arrivée de l'étape. La capacité thoracique d'environ 5 litres ou 5 litres et demi est simplement moyenne pour un athlète, « Bartali avait pris fermement position contre le dopage », « Ne touche pas aux stimulants et ne fréquente pas les pharmacies, sauf si tu as une angine ou une sinusite, « où il est capable de produire des accélérations foudroyantes », « C'est le grand, le vrai champion de la montagne et nous sommes restés muets de stupeur devant son allure harmonieuse et puissante à la fois, devant la facilité inouïe de son style. Alors qu'il refuse initialement de disputer le Tour de France dans un rôle d'équipier pour Fausto Coppi, Gino Bartali gagne le Tour du Piémont en faisant suffisamment impression pour obtenir une place équivalente à celle de Coppi au sein de l'équipe italienne. Après avoir craint de ne plus pouvoir être cycliste professionnel, il reprend l'entraînement trois mois plus tard, puis la compétition en début d'année 1954. Je fis une brusque volte-face intérieure. Proprio come nel caso dell'avversario, la sua carriera venne interrotta dalla seconda guerra mondiale quando per entrambi si trattava di … En juin, Gino Bartali s'impose au Tour du Piémont, qui révèle le jeune Fausto Coppi, coureur indépendant qui place une attaque à 60 kilomètres de l'arrivée, pour finalement se classer troisième de la course[47],[48]. « D'un enfer de neige, d'eau, de glace, Bartali surgit radieusement, archange encroûté de boue, portant sous sa tunique détrempée l'âme précieuse du champion d'exception », écrit Jacques Goddet dans L'Équipe. Je ne vois pas arriver de nouveaux talents[78]. Parmi elles, Bartali est notamment vainqueur de la Coppa Bernocchi, deuxième du Tour de Lombardie et du Tour de Romagne. Engagé sur diverses courses à l'étranger, il obtient de Learco Guerra, commissaire technique de l'équipe nationale, l'autorisation de ne pas disputer les épreuves de sélection en vue des championnats du monde sur route. Sa domination est totale. Il bondit grâce à de formidables coups de reins. Le grand Bartali, en maître accompli, impose sa loi et gagne sept étapes, dont les dantesques étapes alpestres : Cannes-Briançon et Briançon-Aix-les-Bains. Bartali prie en pédalant. : […] Il s'est néanmoins montré au niveau des professionnels. Il s'y impose, bien que retardé par une roue endommagée au début de l'ascension du col de Ghisallo, après avoir rattrapé tous les coureurs qui le précédaient avant le sommet[55]. Surpris par l'audace dont a fait preuve le jeune Coppi, Gino Bartali demande à son directeur sportif de l'engager pour la saison suivante. Il compte deux minutes de retard sur la tête de la course à Voltri et parvient à revenir sur celle-ci en suivant Learco Guerra, retardé par une chute. Il passe alors à la huitième place du classement général mais accuse encore 18 minutes de retard sur Bobet[84],[85]. L'année 1940 commence par une nouvelle victoire dans Milan-San Remo pour Gino Bartali, la deuxième consécutive. 3 Son manager, son masseur n'ont pas d'ailes. Cette victoire lui est aussitôt retirée : ayant fêté ses 17 ans la veille, il n'aurait pas dû participer à cette course[4]. Lors de cette course, Learco Guerra, lauréat des cinq derniers titres de champion d'Italie, reconnaît en Bartali le nouveau champion national et lui fait cette proposition : « Tu vas me laisser gagner cette dernière épreuve et, l'an prochain, je serai ton domestique. Les coureurs italiens gagnent cinq fois lors des neuf premiers jours de course. Jean Routier le décrit ainsi pendant le Tour de France 1938 : « C'est le grand, le vrai champion de la montagne et nous sommes restés muets de stupeur devant son allure harmonieuse et puissante à la fois, devant la facilité inouïe de son style. Conocido en su juventud como El hombre de hierro, por su gran fortaleza física, ganó enfermo su primer Tour de Francia en 1938.La Segunda Guerra Mundial frenó la progresión que había iniciado como ciclista profesional: durante casi un lustro, el ciclismo profesional desapareció a causa de la guerra. Le 18 octobre, Gino Bartali est victime d'un accident de la circulation en se rendant en voiture avec un ami au Grand Prix Vanini à Lugano. Il est professionnel depuis 1935. Il gagne la course de montagne Bassano-Monte Grappa puis le championnat de Toscane. Moyen d’expression de la fierté nationale, le sport est un enjeu important dans la course au prestige engagée par les deux Grands. Gino Bartali fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années. Il change d'affectation en juillet 1943 et retourne à Florence, à la police de la route. Il termine seulement 20e de l'étape, mais se retrouve alors à 21 min 28 s du maillot jaune[84],[86]. Né le 18 juillet 1914, ancien apprenti mécanicien devenu cycliste professionnel, Gino Bartali a remporté deux Tours de France (1938, 1948), trois Tours d'Italie (1936, 1937, 1946), quatre Milan-San Remo (1939, 1940, 1947, 1950) et trois Tours de Lombardie (1936, 1939, 1940). Sa mère, Giulia, élève les quatre enfants de la famille : Gino Bartali a deux sœurs aînées, Anita et Natalina, et un frère cadet, Giulio[2],[1]. Il est diminué après avoir bu un bidon tendu par un spectateur. Il achève ce Giro à la deuxième place du classement général, à 1 min 43 s du vainqueur, mais remporte une nouvelle fois le Grand Prix de la montagne[78]. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Il perd encore du temps les jours suivants et se retire de la course à Marseille, sur ordre de son directeur technique et de son manager[29]. Gino Bartali, qui est le seul coureur à avoir gagné le Tour d'Italie à dix ans d'intervalle, avant et après la seconde Guerre mondiale, privilégiait pourtant sa victoire dans le Tour de Suisse 1946. À l'arrivée à Paris, il rend hommage à Henri Desgrange, disparu quelques années plus tôt : « Pourvu que, de là-haut, M. Desgrange m'ait vu et m'estime toujours[91]. Henri Desgrange renonce à organiser un Tour de France avant même l'offensive allemande du mois de mai : l'impossibilité de longer la frontière italienne et d'approcher les villes portuaires, devenues zones militaires, réduisent le parcours à une « vessie dégonflée », et les transmissions téléphoniques et télégraphiques sont difficiles[57]. ». Une opération exceptionnelle qui n'est venue à la lumière que très récemment, grâce au livre d'un jeune coureur érudit Paul Alberati: Gino Bartali… Plusieurs relations féminines m'avaient ouvert les yeux sur la vie, et je commençais à croire en... Bartali Gino. Après une semaine de course, au départ de la première étape pyrénéenne entre Biarritz et Lourdes, il est 24e du classement général, à vingt minutes du premier, le jeune Français Louison Bobet. Apprenti mécanicien, il devient coureur cycliste professionnel en 1935. Leur rivalité illustre la dualité de l'Italie d'après-guerre. Celui-ci, vainqueur au mois de juin du Giro, refuse de voir Bartali dans son équipe s'il cherche comme lui à bien figurer au classement général, voire à gagner. [...] Dans le creux de son genou droit, une veine se gonflait et apparaissait sur cinq à six centimètres dès que le prenait la toxémie musculaire à laquelle est soumis tout coureur pendant l'effort. Le Tour d'Italie se jouera sur les parties plates. Tandis que l'Italie du Nord, qui « aspire à une libération des mœurs » s'identifie à Coppi, engagé dans une relation adultérine et soutenu par une frange plus libérale de la population, le Sud, où l'« on se réfère au dogme de l'Église », adopte Bartali, « le pieux ». Le journaliste Giuseppe Ambrosini, de La Stampa, le salue comme la révélation de l'épreuve : « Bartali est un grimpeur de grande valeur, il a démontré une excellente condition physique qui lui a permis de tenir la longue distance, malgré son jeune âge, ce que je n'aurais jamais cru[10]. …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pages. Et puis, un jour, ma ténacité reçut sa récompense. » Chany note qu'il « présente cette particularité peu banale d'augmenter soudain son développement au passage des forts pourcentages, alors que ses adversaires sont contraints à réduire le leur, manœuvre insolite qui lui permet de les laisser tous sur place[146]. Il heurte une voiture dans la descente rendue glissante par la pluie d'une course régionale. Son palmarès fut sans doute largement tronqué … Lors du Tour de France 1938, le jeune maillot jaune Gino Bartali fascine public et journalistes. La page suivante utilise ce fichier : Guy Lapébie; Usage global du fichier. Il souffre d'une fracture du bassin, de deux vertèbres cassées et de contusions à la tête et aux jambes[115]. Ses dernières victoires sont le Tour … Une nouvelle attaque au col de Vars lui permet de créer un écart plus important. C'est également en 1941 qu'il prend conscience, selon ses mots, du « danger Coppi ». : […] Lors de l'étape suivante, il est encore retardé par une crevaison et perd le maillot rose au profit de Valetti. Il arrive plus de cinq minutes après le vainqueur, Pierino Favalli, souffrant de douleurs aux côtes, à l'épaule et aux chevilles. » Bartali accepte et rejoint Guerra en 1936 dans l'équipe Legnano, dirigée par Eberardo Pavesi[14],[13]. Le lendemain, Fausto Coppi et Gino Bartali attaquent à nouveau ensemble, mais Bartali est retardé par une crevaison, puis par une chute. Coppi n'a personne au Ciel pour s'occuper de lui. Il franchit seul en tête le col du Galibier, puis reçoit l'aide de son équipier Francesco Camusso qui se classe deuxième de l'étape. Après cette nouvelle victoire, il est appelé à disputer pour la première fois le Tour de France. Gino Bartali. Il surprend cependant ses adversaires le lendemain en s'imposant à Cannes. Après la blessure de Fausto Coppi lors de ce Giro, Gino Bartali est seul à la tête de l'équipe italienne pour le Tour de France. La grande popularité dont il jouit lui permet de franchir les contrôles de police sans éveiller les soupçons[66]. Il perd cependant une partie importante de son avantage dans la descente de ce dernier col à cause d'une crevaison, d'une brisure de roue et d'une chute. Giro dell'Emilia . Dans la deuxième étape, Gino Bartali tombe dans la descente du col de la Scoffera, à 53 kilomètres de l'arrivée, en voulant éviter un chien. Gino Bartali se classe deuxième de l'étape et termine ce Giro à la même place, à près de 24 minutes de Coppi[94]. Malgré la présence du Suisse Ferdi Kübler pour les courses en Italie, son effectif est de faible qualité. En début d'année 1937, alors que Gino Bartali prépare Milan-San Remo, un médecin lui diagnostique une bronchopneumonie, contractée à la suite d'un entraînement entre Milan et Florence et juge son état « alarmant ». Plus encore, il cherchait particulièrement à optimiser ses phases de récupération pour éliminer les toxines et détendre ses muscles. Lorsque sa mère le retrouve, il est fiévreux et sans voix. Il ne pédale pas avec un ange perché sur son épaule droite. Quelques jours après ce succès, le 14 juin, son frère Giulio, coureur amateur prometteur, est victime d'un accident. Cette maladie contrarie également sa préparation pour le Tour d'Italie, dont il prend néanmoins le départ, bien qu'à court d'entraînement[21]. Il décide en septembre de « démissionner du corps qui était devenu un organe du parti politique »[65]. Elle n'empêche cependant pas des ententes : ainsi ils dominent à deux le Tour de France 1949, s'échappant ensemble en deux occasions, et Coppi permet à Bartali de gagner l'étape le jour de ses 35 ans. Il s'agit alors de sa 44e victoire en 104 épreuves disputées chez les amateurs[7]. Gino Bartali s'impose lors de la deuxième étape à Gênes, puis récupère le maillot rose à l'issue de la quatrième étape, qui voit la victoire de Fausto Coppi à Prato. Il devient une « vedette locale », si bien que le club lui adjoint un secrétaire. Lors de cette journée entre Pau et Luchon, il « s'envole » dans l'ascension du col d'Aubisque[33]. Alors que son dérailleur Vittoria est bloqué, l'empêchant de changer de vitesse, son avance se réduit peu à peu. La rivalité entre Gino Bartali et Fausto Coppi apparaît dès les débuts professionnels de ce dernier. Selon Jacques Augendre, « Bartali avait pris fermement position contre le dopage ». Ce choix déplait à l'Union vélocipédique italienne qui demande à Bartali de rentrer au pays. Il s'adjuge une septième victoire d'étape à Liège, acclamé par les travailleurs italiens immigrés. « Ce qui frappe le plus en Bartali, c'est son air étrangement lointain. Il arrive à Briançon avec dix minutes de retard mais conserve le maillot jaune[27]. Dans le sprint final, Gino Bartali est coincé par la foule et doit ralentir pour éviter la chute. […] Il termine troisième du Critérium du Midi, en France, en aidant son coéquipier Antonio Negrini à s'imposer.